
OUEDRAOGO Maïmouna
Je me nomme OUEDRAOGO Maïmouna, ivoirienne d’origine Burkinabè. Après l’obtention du Baccalauréat en côte d’ivoire, j’ai décidé de poursuivre mes études au Burkina Faso. J’ai intégré l’université Norbert Zongo à Koudougou. Après trois années d’études, j’y ai obtenu une licence en Lettres modernes. Passionnée par le cinéma, j’ai choisi de me réorienter dans ce domaine. Cela m’a conduite à m’inscrire à l’institut supérieur de l’image et du son/studio école (ISIS-SE). J’y ai suivi une formation de trois ans en production audiovisuelle. A l’issue de cette formation, j’ai obtenu une deuxième licence, cette fois en production. Soucieuse de me perfectionner davantage, j’ai décidé de poursuivre mes études dans le même institut. Je suis actuellement étudiante en deuxième année de Master.
Titre du film : "Hariwandé"
Genre : Fiction
Format : court-métrage
Réalisateur : Rhachida Moussa MAÏGA
Synopsis : Il y a maintenant bien longtemps, à l’époque des temps anciens, les hommes et les dieux vivaient en harmonie. Cette harmonie était perceptible par les bienfaits de la nature. Les pluies étaient abondantes, les animaux étaient prospères et la végétation épanouie. Mais les hommes commencèrent à détruire et à souiller la nature déclenchant la colère du dieu "HARÔTÔRÔ" qui signifie << dieu de l’eau en songhaï>>. Ce dernier assécha tout autour des hommes, les forêts et les rivières sauf un point d’eau. Cependant pour y accéder, il exigeait une jeune femme en âge de se marier en sacrifice. Aujourd’hui, Handou, une belle jeune femme ambitieuse de 24 ans vient d’obtenir son diplôme de pilote de ligne et réalise ainsi son plus grand rêve. Orpheline de mère, son père et elle sont très complices. Quand ce dernier meurt accidentellement, elle rentre au bercail pour les funérailles. Très affligée, elle vend la maison familiale et l’entreprise dont elle ne veut succéder pour retourner à sa vie de jeune femme moderne en Europe où elle vit depuis maintenant 10 ans. Pour Handou, ce voyage est furtif car elle n’a pas d’attache. Elle ignore que sa famille est gardienne d’un pacte ancestral secret avec un dieu longtemps oublié qui risque de bouleverser sa vie à jamais.
Note de production : Productrice de formation, j’ai connu la réalisatrice Rhachida Moussa MAIGA à l’ISIS-SE, une école de cinéma dont moi-même je suis issue. Rhachida est une réalisatrice remarquable par sa motivation et son amour pour le cinéma. Lorsque HARIWANDE m’a été présenté, j’ai tout de suite été accrochée. Notre intérêt pour ce projet réside dans sa capacité à valoriser sa propre culture. Il met en valeur une mythologie africaine à travers une héroïne moderne. Nous voulons, à travers une esthétique visuelle audacieuse, inspirer une nouvelle ère de récits africains authentiques. Avec ce projet, nous pensons que Afric’Art Progress à travers son programme est « The place to be ». Notre ambition est de développer ce projet, qu’il soit abouti et d’en faire un film qui séduira les spectateurs.