Adama Diouf

Je m’appelle Adama Diouf, je suis née le 20 janvier 2001 à Ziguinchor. Je suis étudiante en licence 3 en Multimédia, Internet et Communication à l’université Cheikh Hamidou Kane. Parallèlement, j’ai suivi pendant deux ans une formation en audiovisuel et
cinéma à l’Institut Mousso. J’ai bénéficiée de plusieurs formations en écriture de scénario fiction et documentaire, montage vidéo, caméra, photographie, décors et costumes de cinéma, initiation au logiciel OutlookMovie, Lightroom, Photoshop, etc. Depuis 2023, je suis assistante costumière et j’ai travaillé en costumes sur la série Lakantane, la méduse de Canal+, le court-métrage le Masque produit par Malaka StudioLab et le court-métrage le sacre de la poétesse produit par Karoninka. En 2022, j’ai aussi été assistante régie et actrice sur le long-métrage Une si longue lettre de Angèle Diabang produit par Karoninka. En parallèle, je continue mes études universitaires et je poursuis ma passion pour la cuisine avec des commandes de divers recettes.

Titre du film : "Mettit"
Genre : Fiction
Format : court-métrage
Réalisateur : Awa Traoré
Synopsis : Souley âgé d'environ 45 ans, médecin à l'hôpital régional de Saint-Louis et Sokhna âgée d'environ 40 ans, peintre, forment un couple amoureux. Un soir, Sokhna prépare le plat préféré de Souley avec une grande joie pour les 12 ans de leur union. Ce même soir, Souley rentre du travail et annonce à Sokhna la venue de sa seconde épouse prévue pour le lendemain. Cette soirée de joie et de bonheur se termine en chagrin et larmes de Sokhna. Souley essaye de la faire raisonner mais elle refuse de discuter et s'enferme dans sa pièce de peinture. La nuit s'avance, on attend plus que les grillons. Le téléphone de Souley sonne, il est appelé d'urgence par l'hôpital pour un malade. Il tente en vingt d'informer Sokhna qui ne l'écoute pas. Tard dans la nuit, Sokhna sort de sa pièce et se rend compte que Souley n'est pas là. elle s'agite de plus, imagine Souley avec la deuxième. La nuit s'allonge à ses yeux. Au levée du jour, elle se ressaisie et décide de trouver une solution pour ne pas partager son mari. Elle va consulter un marabout qui la remet une poudre à mélanger avec de l'eau qu'elle ira puiser à l'embouchure à l'aide d' une calebasse neuve et se laver trois fois de suite sur place. Sokhna rentre dans la pirogue conduite par un piroguier. Sous une ambiance sonore produisant un effet de peur, la pirogue s'éloigne sur l'eau. Après avoir fait ce que lui conseilla le marabout, la pirogue se dirige vers la berge. L'image de Sokhna toute mouillée renvoie métaphoriquement à mami wata (la divinité de l'eau). La coiffe jusqu'au dos, les deux pieds courbés sur un côté et sa robe qui lui arrive à la plante des pieds. La pirogue arrive sur la berge, Sokhna descend et s'assoie à même le sol . Elle reste silencieuse et observe le fleuve en face. Le soleil se couche, le temps s'assombrit. Les souvenirs de son mariage se déroule dans un Flash-back. Sokhna arrive à la maison. Elle s'arrête à la fenêtre et observe dans le noir, les deux mains sous les joues. Ensuite, Sokhna marche vers sa pièce de travail. Elle s'assoie, prend son pinceau et commence à peindre la toile qu'elle avait préparé. Elle dessine d'abord un joli cœur qu'elle colore en rouge en y mettant un point en noir. Dès qu'elle finit, elle laisse son pinceau, croise les mains en mettant la main droite sous la joue. Elle soupir et observe ce tableau.