Réinventons nos récits en écrivant notre histoire

BIOGRAPHIE/BIOGRAPHY


Mame Diarra Thiam

Mame Diarra Thiam

Productrice de la fiction "Dig" - Sénégal

Je suis Mame Diarra Thiam  technicienne spécialisée en production cinématographique et audiovisuelle. J’ai suivi ma formation à l’Institut Abdoulaye Ly de Thiès, où j’ai développé mes premières compétences dans le domaine du cinéma. Au fil des années, j’ai réalisé des projets personnels, comme « Gomou Robaler », un court métrage qui traite du cancer du sein, et un documentaire sur « la vie et l’œuvre de Serigne Saliou Touré ». J’ai aussi travaillé sur « Ndamar » un projet de fin d’études qui m’a permis de consolider mes acquis et de gagner en expérience sur le terrain. Mariée et mère d’une fille, je continue de mettre ma passion et mes compétences au service du cinéma, en alliant engagement, créativité et rigueur.

 

Titre du film : "Dig"
Genre : Fiction
Format : court-métrage
Réalisateur : Makhfouss THIAM

 

Synopsis : Aïcha, une jeune danseuse passionnée de 19 ans, jongle entre ses rêves artistiques et la dure réalité de son quotidien. Vivant dans un quartier populaire avec ses parents, elle doit travailler comme serveuse pour subvenir aux besoins de sa famille, tandis que sa mère, gravement malade, nécessite une opération coûteuse. Lorsque son père lui reproche de perdre son temps avec la danse, Aïcha voit une opportunité inespérée : un prestigieux concours offrant une récompense de cinq millions. Déterminée à sauver sa mère, elle se lance corps et âme dans la compétition, malgré les obstacles, les sacrifices et les regards sceptiques qui
l'entourent. Entre espoir et désillusion, "Dig" suit le combat d’une jeune femme prête à tout pour prouver que la danse peut être plus qu’un simple rêve : un véritable moyen de changer son destin.

 

Note de Production:Ce film raconte avec sensibilité l’histoire d’une jeune femme sénégalaise prise entre le poids des responsabilités familiales et son envie d’exister pour elle-même. C’est un récit intime, tourné vers l’émotion et les petits gestes du quotidien. À travers une mise en scène simple et proche du réel, on suit son parcours fait de silences, de regards, et de moments suspendus. L’idée est de filmer au plus près de la vie, en gardant une esthétique naturelle, presque documentaire. Le jeu des comédiens sera sobre, tout en retenue, et le travail du son cherchera à plonger le spectateur dans l’univers intérieur du personnage principal. Le pendentif qu’elle porte, objet transmis, porteur de souvenirs est un fil rouge dans l’histoire. Il représente la mémoire, les liens familiaux, mais aussi une forme d’espoir. C’est un projet personnel et sincère, une façon de rendre hommage aux femmes fortes et silencieuses, aux mères oubliées, et à toutes celles dont les rêves continuent d’exister malgré tout